DYAL - Chaque jour, je continue, selon l'inspiration, Des textes superflus ou alors plus profonds, Désormais, c'est facile, pas toujours évident, Mais j'ai trouvé mon style, le mien, tout simplement.
Reposer mes deux yeux, j'ai besoin de dormir,
Demain sera bien mieux ou bien, ce sera pire.
Mon coeur trop fatigué, j'ai perdu le sommeil,
Je veux le retrouver, connaitre un bon réveil.
Reposer mes deux yeux, les garder bien fermés,
Pour moi, ce serait mieux d'aller me recoucher.
Je vois les heures passer, elles s'égrennent doucement,
Le jour va se lever, ainsi s'écoule le temps.
Reposer mes deux yeux, une minute, un instant,
Après, ça ira mieux pendant un long moment.
Ce soir, c'est jour de fête, histoire de s'amuser,
La musique plein la tête, nous sommes tous rassemblés.
Si jouer est un don, je ne l'ai pas reçu,
L'esprit à l'abandon, je ne suis pas déçu.
Le piano est placé, la guitare accordée,
Mathieu est au clavier, Yann va l'accompagner.
Chacun prend le micro pour se mettre à chanter,
C'est au tour de Jojo, je me mets à filmer.
Ce fut un grand moment, le temps est vite passé,
De dormir, il est temps, le jour va se lever.
En gare du TER, c'est la fin de la voie,
Commence le concert, une contrebasse, une voix.
Pour t'apprendre à compter sur les prix des cartons,
Il se met à conter, ses mots donnent le bourdon.
Écoutes le grand frère, il te dit de partir,
Écoutes sa prière, c'est pour mieux revenir.
Sur la D612, je me laisse guider,
Je pose mes coups de 12, ma façon de slamer.
Pour des instants de vie, si des mots, t'es en quête,
Arrêtes toi ici et découvres Strange Enquête.
L'artiste est fatigué, il ne trouve plus les mots,
Son corps est abîme, il réclame le repos.
En parler aux amis, en parler aux enfants,
Puisque son choix est pris, il se tait maintenant.
Lui qui savait parler, lui qui savait chanter,
Lui qui savait danser, la ronde est terminée.
Lui qui savait écrire tous ces mots qu'on aimait,
Lui qui savait tout dire, maintenant, il se tait.
La mort est invitée pour une dernière danse,
L'artiste est fatigué, il fait sa révérence.
C'est la fin du voyage, l'avion va se poser,
La tête dans les nuages, je suis à rêvasser.
J'admire ces cotons blancs au dessous du ciel bleu,
Je savoure ce moment qui m'en met plein les yeux.
Moment de solitude propice à l'évasion,
Une douce béatitude loin de la pollution.
Toujours le même effet, pour moi, c'est un cadeau,
L'enfant en moi renaît lorsque je suis là-haut.
L'avion va se poser, sous les nuages, c'est gris,
Fini de rêvasser, on se pose à Paris.
Quand le ciel devient rouge, quand ton cerveau perd pied,
Dans la lumière, tu bouges pour ne pas oublier.
Ainsi, s'envole le temps qu'on ne peut rattraper,
Tu voudrais vivre l'instant, certains vont t'échapper.
Tu cherches compagnie en laissant au hasard,
Quelques moments de vie, les débuts d'une histoire.
Derrière des mots, une voix, le plaisir, la passion,
Quand la pensée fait loi, accepte l'invitation.
A te plaquer au mur, tu resteras collée,
Écoutes tous ces murmures que t'envoient tes pensées.
Quand je range mes papiers, je suis parfois surpris
Par des mots oubliés, des bouts de poésies,
Un texte inachevé qui attend d'être repris,
Des vers que j'ai laissés reposer dans l'oubli.
Lorsque je les relis, revient l'inspiration,
Parfois, je les finis, parfois, c'est bien plus long.
Toujours, c'est différent selon l'envie d'écrire,
Parfois, il faut du temps, parfois, c'est encore pire.
La magie de l'esprit, c'est l'instant de bonheur,
Ce texte, je l'ai écrit en à peine un quart d'heure.
Depuis longtemps déjà, je les ai découverts,
Ils sont bien loin, là-bas, nos cousins sont super.
La force des mots est là et j'aime pousser le son,
Pour un moment sympa, j'écoute leurs chansons.
Un accent différent, pas les mêmes tabous,
Ils sont capables vraiment de nous parler de tout,
De la mort, de la vie, ce qu'on a dans le cœur,
De grosses saloperies aux moments de bonheur.
Ce groupe du Canada, voici ce que j'en pense,
Surtout, n'attendez pas, découvrez 'Noir Silence'.
Une femme aussi jolie mérite mes sourires,
Mes mots, cette poésie que je vais lui offrir.
Ses instants de douceur méritent mon attention,
Échanges de bonheurs sans précipitation.
Une femme aussi jolie mérite mon écoute,
Lorsqu'elle se sent trahie, de tous ses choix, elle doute.
Tout en simplicité, sans un éclat de voix,
Une grande complicité ravive nos émois.
Cette femme aussi jolie mérite ma tendresse,
De rester dans ma vie, cet amour de jeunesse.
Les hommes n'ont rien appris, ils sont mobilisés,
Religions ou partis, deux raisons d'être tués.
Les enfants de la guerre, dans ce monde si vieux,
Ils jouent au cimetière, un grand terrain de jeu.
Une arme dans les bras pour imiter les grands,
Certains seront soldats, l'age n'est pas important.
Le fruit de la violence, ils le goutent chaque jour,
Mêlant dans leurs enfances, trop de haine, peu d'amour.
Chaque jour, la misère dans ce monde incertain,
Auront-ils des repères pour construire un demain.